Dans ce qui suit, j’ai remplacé le mot Dieu par l’une ou l’autre de ces expressions [Celui qui fait être, Celui qui est, «Je suis»]. Les phrases prennent un sens plus juste et plus compréhensible. Par contre, je laisse le mot Dieu tel quel quand il me semble plus parlant dans le texte ou au contraire quand il indique un Dieu dont on ne sait trop qui il est. Ce que je vais dire ensuite ne va peut-être pas te paraître évident à la première lecture, mais c’est fondamental et il est important que tu le lises et tu relises jusqu’à ce que çà devienne clair. Je l’expliquerai d’une manière plus simple plus loin.
L'être qui fait être.
Yahvé signifie que Celui qui fait être est l’origine, l’essence, l’essentiel de la vie de l’homme.
Tant que nous n’entrons pas dans Sa conscience, dans Sa réalité, dans Son expression, nous sommes comme des êtres qui poursuivent des mirages dans leur propre désert.
Tant que tu n’entres pas personnellement dans Sa conscience, dans Sa réalité, dans Son expression, tu es comme un être qui poursuit un mirage dans son propre désert.
Tant que Celui qui te fait être n’est pas re-suscité[1] en toi, tu ne peux être né en totalité, né d’en-haut, né de nouveau.
Être en totalité, c’est être engendré par Dieu.
c'est être engendré par l'Amour.
c'est être un "Je suis".
c'est exister pleinement.
c'est être un "Je suis".
c'est exister pleinement.
Je ne puis être l’homme total que si Yahvé vit en moi, que si le Père m'engendre dans le Fils, que si je suis dans le même état d'esprit, dans la même tournure d'esprit que Celui qui me fait être.
«Je suis», c’est Dieu vivant dans l’homme.
«Je suis», c’est Dieu dans l’homme.
«Je suis», c’est Dieu dans l’homme.
C’est pour cela que Jésus dit:
"Je suis" est la porte,
"Je suis" est le chemin,
"Je suis" est la vérité,
"Je suis" est la vie.
"Je suis" est le chemin,
"Je suis" est la vérité,
"Je suis" est la vie.
Jésus ne dit pas simplement que c’est lui qui est le chemin, la vérité et la vie, mais "Je suis", autrement dit que c’est sa manière d’être, de se comporter qui est le chemin, la vérité et la vie.
Je suis porte,
Je suis chemin, Je suis vérité, Je suis vie.
Je suis chemin, Je suis vérité, Je suis vie.
A partir de là, tu te rends compte que tout se conforme aux propres paroles de Jésus et l’évangile devient plus clair. Pour comprendre Yahvé, pour comprendre l'évangile, tu n'as pas d’autre manière de te comporter que celle qu’avait Jésus. Tu n'as pas d’autre choix. Mais t’es-tu déjà rendu compte que te comporter comme Jésus ne te limite pas?
Jésus est le "Je suis" originel, initial, l’homme qui est.
Qu’est-ce que cela signifie pour toi?
Cela signifie que l'Engendreur ne peut s’exprimer en toi que si toi-même tu es un Fils de Celui qui t'engendre, un "Je suis".
Un "Je suis", c’est quelqu’un qui s’exprime par lui-même, de manière authentique et vraie et qui ne cherche pas à ressembler à un autre, à suivre une doctrine, une personne.
Un "Je suis" est celui qui s'est détaché de tout ce qui le lie ici sur terre et qui le fait souffrir. Jésus en mourant sur la croix s'est détaché de toute contrainte terrestre, mais il l'a fait pour nous et par simplement pour lui.
Un "Je suis" peut être aussi bien athée, bouddhiste, catholique, musulman ou autre; simplement, il vivra dans la même conscience que celle du Christ. Cela ne veut pas non plus dire que sa vie sera plus facile, mais qu'elle sera plus juste, plus ajustée, plus vraie. Quand je fais ce qui me convient, de manière non égoïste, je suis à ma place et j'agis de manière juste.
Autrement dit pour exprimer Dieu, il faut que tu sois toi-même un être qui existe par lui-même, un individu non conditionné. Si tu es sous l’influence de ton salaire mensuel, ton salaire a plus d’importance que l’expression de ta propre réalité et tu te limites à l’attente d’une rémunération. Et cela pour n’importe quelle influence, familiale, professionnelle, religieuse, média ou autre. Dans la rencontre du jeune homme riche avec Jésus, nous voyons bien que ce sont ses possessions qui le possèdent. Il a fait tout ce que recommandait la Bible, mais il ne veut pas abandonner ses possessions. Abandonner ses possessions ne veut pas dire plus rien avoir, mais simplement ne plus être possédé par ses possessions. Abandonner ses possessions, c'est faire confiance en Dieu qui est le grand pourvoyeur.
Il n’est pas nécessaire d’être riche pour ne pas vouloir abandonner ce que l’on possède. Un moine ne voulait pas abandonner un vieux bout de crayon parce qu’il était à lui, c’était peut-être sa seule possession, mais il ne voulait pas la lâcher. Est-ce ton salaire, ton apparence, ta religion, ta fonction qui te possèdent? Une des plus grandes possessions est la doctrine (politique, religieuse ou autre) car elle te fait rentrer dans un conditionnement alors que Jésus fait tout pour apprendre aux gens à se déconditionner. Il guérit le jour du sabbat, touche les morts, parle aux prostitués... En faisant ces actes, il brave tous les interdits religieux qui conditionnent l’homme et donc l’humanité. Jésus, Yeshua, signifie Dieu libère. Comment une contrainte religieuse, un interdit peuvent-ils me libérer? Ce qui peut vraiment me libérer, c'est d'entrer en pleine conscience dans l'Amour de Dieu.
Tous ceux qui cherchent à te faire entrer dans leur conditionnement ne sont pas engendrés de Celui qui fait être. On ne met pas du vent dans un carton, on ne peut enfermer le Souffle de l'Esprit dans un dogme. C’est l’air qui me fait vivre physiquement, c’est le Souffle de l'Esprit qui me fait vivre spirituellement. La réalité qui me fait vivre, ce n’est pas être de l’air conditionné.
Tout ce qui me conditionne n’est pas de Dieu.
Tout ce qui me libère,
me fait entrer en pleine conscience dans l'Amour de Dieu.
Tout ce qui me libère,
me fait entrer en pleine conscience dans l'Amour de Dieu.
C’est d’abord ce qu'ébauche l’ancien Testament avec Moïse, Dieu libère son peuple et il se révèle à lui, mais les hébreux refusent de faire confiance en Dieu et ils errent dans le désert. Puis dans le nouveau Testament, Jésus montre aux hommes la libération individuelle. Chacun devient libre par la confiance qu’il met en Dieu. Il n'y a pas de véritable liberté sans confiance.
[1] Suscité de nouveau. Adam est l’homme qui s’est séparé de Dieu. Jésus est celui qui fait naître, qui éveille, qui suscite de nouveau Dieu dans l’homme.
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